En effet, les deux organisations patronales les plus représentatives du secteur privé au Cameroun ont décidé de s'unir comme précisé dans la correspondance de Célestin Tawamba, adressée le 31 mars dernier aux membres de son organisation.

Il s’agit d’une instance mise en place le 17 janvier 2019 par les deux organisations patronales afin, indiquait-on, d’« agir pour la mise en place des politiques efficaces qui restaurent et boostent la compétitivité́ et la croissance de l’économie camerounaise, sans préjudice de la conduite des activités propres au Gicam et à Ecam ». Le Gicam qui rassemble plus de 1000 membres pourrait bien absorber Ecam sans toutefois diluer les revendications propres aux PME. Présidé par Protais Ayangma, ce regroupement de PME revendique aujourd’hui environ 600 membres.

Soulignons que cette fusion intervient après la mise en place en 2019 d’une instance de concertation entre ces deux organisations dénommée « Coordination patronale ». Celle-ci s’étendait sur cinq domaines : la fiscalité, les questions macroéconomiques, les petites et moyennes entreprises (PME), le dialogue État-secteur privé et le dialogue employeurs-travailleurs.