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Finances publiques : Exécution retardée du budget 2023.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

L'évaluation à mi-parcours a été réalisée à Yaoundé le 10 août 2023, lors d'une conférence qui a réuni les acteurs de la chaîne.

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Ils se sont réunis pour développer des conseils pour aider à améliorer l'exécution du budget au second semestre de l'année. Une évaluation au 31 juillet 2023 a révélé certaines difficultés dans ce processus. Une présentation du taux d'exécution global a été faite le 10 août 2023 lors d'un atelier auquel ont participé tous les acteurs de la chaîne.

Au 31 juillet 2023, le Taux d'Engagement (TE) est estimé à 19,09% et le Taux d'Ordonnancement (TO) à 87,64%. Le total des dépenses pour cette période s'élève à 1 282,249 milliards de FCFA au niveau central, correspondant à un taux de décaissement sur engagement de 20,11% par rapport à la dotation totale des approbations d'engagements allouées aux services centraux. 1 120 506 milliards de FCFA correspondent à l'ordonnancement, soit un ratio de 17,68% par rapport à l'affectation des crédits de paiement alloués.

Au niveau des services déconcentrés, les charges totales sont de 196,884 milliards, soit un taux d'exécution base engagement de 36,37% par rapport à la dotation globale des subventions d'engagement allouées aux services déconcentrés et 49,63 milliards de FCFA en ordonnancement ; soit un taux d'ordonnancement de 60,94% par rapport au volume des engagements contractés.

Selon la Direction générale du Budget, « Les participants entendaient anticiper sur les actions à mener pour faciliter l’exécution du budget au second semestre et optimiser en conséquence les documents budgétaires pour l’exercice 2024. Un exercice qui devait leur permettre de relever non seulement, le niveau d’exécution du budget à mi-parcours mais aussi, évaluer l’appropriation et l’implémentation des procédures de cette exécution en vue de leurs optimisations, tout en relevant les dysfonctionnements liés à l’exécution du budget et y apporter des solutions appropriées ».

Cependant, il convient de noter que le niveau actuel du taux d'exécution est justifié par plusieurs faits. En effet, nous assistons à des difficultés persistantes dans la contractualisation, les mécanismes d'exécution budgétaire, l'exécution du budget d'investissement et l'intégration des revenus des services. Des solutions à ces problèmes ont été discutées lors d'une conférence présidée par le secrétaire général du ministère des finances Gilbert Didier Edoa.

 

 

ophelie
Ophelie Ada Zoa
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