Ce projet est financé par le PADFA et le Fonds international pour le développement agricole (Fida). L’objectif poursuivi par ce projet est d’« aider les coopératives et organisations des producteurs vulnérables basées en zone rurale à mieux conserver leurs ressources alimentaires, en particulier l’oignon. Nous voulons doter les collectivités d’infrastructures qui soient faites dans des conditions améliorées », explique Christiant Kouebou, spécialiste des technologies post-récolte et nutrition au Fida. En effet, au Cameroun, les pertes après récolte peuvent atteindre 40% de la production et le long transport vers les marchés du Sud du pays contribue à augmenter ces pertes. Ces quatre installations modernes de stockage dont deux seront consacrées aux oignons coûteront 90 millions de Fcfa l’unité, soit environ 360 millions de F.

Dans le cadre de la 2e phase du Padfa, le Fida a pris l’engagement d’injecter un montant de 28,5 milliards de FCFA dans les filières riz et oignon, de 2020 à 2026. S’agissant des oignons, l’objectif était de dépasser la barre de 200 000 tonnes chaque année. Officiellement, au cours de la phase 1, le Padfa a permis de booster de près de 60% le revenu moyen des producteurs d’oignons. Les pertes après-récolte, initialement évaluées à 18%, ont baissé de 10% en un an.