« Contrairement à la rumeur qui circule sur les réseaux sociaux, les droits universitaires sont fixés à ???????? ???????????? ???????????????? par le décret N° 1993/033 du 19 janvier 1993 modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°79/186 du 17 mai 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires », a indiqué de façon claire, la Direction de la Communication du Ministère de l'Enseignement Supérieur sur la page Facebook du ministère, dirigé par Jacques Fame Ndongo.

Cette note vient résolument mettre un terme aux rumeurs qui ont commencé à alimenter les débats au sein de la communauté universitaire camerounaise. Cette nouvelle non étayée est contenue dans une publication anonyme listant les sujets faisant l'objet d'une augmentation des charges dans le cadre de la nouvelle loi de finances pour l'exercice 2023. Selon le document, les frais de scolarité passeraient de 50 000 FCFA à 300 000 FCFA par étudiant par année académique. Le document comprend d'autres augmentations telles que le coût des timbres fiscaux allant de 1000 FCFA à 1500 FCFA entre autres.

Le gouvernement a réagi rapidement. Il se souvient probablement de la grève estudiantine de 2004-2005. Cela s'explique en partie par la demande de certains responsables universitaires d'obliger les étudiants à payer intégralement leurs frais de scolarité, au risque de perdre leur statut. Les tentatives d'extension de ces droits ont également été réprimées.

Powered by Froala Editor