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Crise anglophone : la main de fer dans le gant de velours.

Dernière mise à jours il y'a 11 mois

La crise dans le Nord et le Sud-ouest a été l'un des sujets abordés le 31 décembre 2023 par le Président de la République lors de sa traditionnelle adresse à la nation.

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Tout en invitant les séparatistes à déposer les armes, le Président de la République a évoqué l’intensification des opérations militaires pour mettre fin aux « exactions criminelles des terroristes ».

« Quant à ceux qui persistent dans la voie criminelle, qu’il s’agisse du terrorisme ou du grand banditisme, le sort qui les attend n’est pas enviable. Ils doivent savoir que notre volonté inébranlable d’assurer la sécurité de nos concitoyens ne faiblira pas », précise le chef de l’Etat.

Cette sortie intervient dans un contexte de regain de violence dans les deux régions anglophones du pays. Paul Biya a ainsi condamné l’attaque de Mamfe (Sud-Ouest), l’une des plus meurtrières enregistrées depuis le déclenchement du conflit sécessionniste et qui a coûté la vie à 25 personnes et fait 9 blessés, selon le bilan officiel. « La ville de Mamfe a ainsi été, le 6 novembre 2023, le théâtre du massacre barbare d’une vingtaine de civils en pleine nuit. Je condamne, avec la dernière énergie, de telles atrocités qui défient la raison et qu’aucune cause ne saurait justifier », a réagi le chef de l’État.

La crise anglophone au Cameroun (en anglais : Anglophone Crisis), est un conflit armé qui se déroule depuis 2017 dans les deux régions anglophones du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, et qui oppose l'armée camerounaise à des groupes séparatistes. Ce conflit éclate après la répression par le pouvoir central des manifestations dans ces régions, où les revendications corporatistes des avocats et enseignants basculent progressivement vers des revendications sécessionnistes fortes en raison des réponses jugées insuffisantes du gouvernement, du refus d'ouvrir un débat sur le retour au fédéralisme.

 

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