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Climat socio-économique : les populations déterminées à déraciner la Socapalm.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

Après les poussées de tension observées en 2017 et en 2022, les communautés riveraines des localités d'Apouh et Édéa sont revenues à la charge, les 10 et 12 avril 2023 ; concernant particulièrement leurs revendications relatives au titre foncier.

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En effet, en 2017, en date du 31 mai, plusieurs dizaines d’hommes et de femmes, vêtus de tee-shirts de couleur bleue, avaient pris d’assaut l’esplanade du Stade Mbappé Leppé au quartier Akwa, trainant avec eux des bidons d’huile de palme. Il s’agissait des riverains des plantations de la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm) et de la Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam) regroupés au sein de la Synergie Nationale des Paysans et Riverains du Cameroun (Synaparcam). Venus de tous les coins où ces structures détiennent des plantations, pour exprimer leurs multiples revendications.

 Concernant particulièrement leurs revendications relatives au titre foncier :« il a été localisé à Dehanè et non à Apouh », relève Sa Majesté Ditope Lindoume, Chef du village Apouh. En d’autres termes, le titre foncier dénoncé qui couvre une superficie totale d’environ 150 hectares, est un faux. Pour les populations, la demande est claire et précise : « nous avons des familles tout le long du tracé de Socapalm. Nous voulons à cet effet qu’on nous accorde un espace vital pour pouvoir survivre ».

Faut dire que la Socapalm affirme que: « le lot querellé est inclus dans le titre foncier n° 184 du 10 août 1960, détenu en son temps par la Sproa, devenue alors Spfs, Société des palmeraies de la ferme suisse. Avec la fusion et l’absorption de Socapalm, cette dernière en est devenue propriétaire. Malgré les allégations avancées par certaines personnes, Socapalm ne fait pas d’expansion sur cet espace. Il abat tout simplement les vieux palmiers et replante de nouveaux afin d’accroitre sa productivité ». Sur cette affaire, « c’est l’Etat qui doit intervenir à ce niveau pour gérer ce problème qui dure malheureusement depuis des décennies », comme le précise le chef du village Apouh.

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bernardo carlos ndjomo
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ndjomo.bernardo carlos
il y'a 2 ans

pourquoi le cameroun ne decide pas de nationliser cette branche d'activité ? ce sera mieux

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