Cinquième producteur de cacao au monde et le troisième en Afrique, le Cameroun n'a pas encore atteint son objectif de 600 000 tonnes de production de cacao par an soit près de   (370 000 tonnes à fin novembre 2020). Le pays se présente aux yeux de la banque mondiale comme un géant de la production agricole, bien que ce dernier rencontre des problèmes tant sécuritaires qu’alimentaires. Soulignons que le Cameroun est troisième producteur de banane. Ce produit agroforestier exporté vers le Cameroun après le cacao et le bois, fait face à des coûts de production élevés (50 % supérieurs à ceux du Costa Rica et de l'Équateur), selon les Institutions de  Bretton Woods. Par ailleurs, "Deux charges fiscales contribuent au manque de compétitivité de l'industrie : l'acompte sur les ventes et les déductions de TVA non remboursables par l'Etat. Elle est passée de 1,1% à 2,2%", précise la banque. Cela ne va sans dire que Les secteurs de l'hévéa et de l'huile de palme ne sont pas à l'abri de ces obstacles; car, les plantations appartenant à l'État (en particulier la CDC) ont été durement touchées par la crise dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest. La Banque mondiale observe également une faible productivité du maïs et des céréales, malgré les investissements dans les variétés de semences. L'agriculture est majoritairement pratiquée sur de petites exploitations familiales, "dont la plupart sont mal mécanisées. Des quelques difficultés qu'elle (banque mondiale) entend résoudre et ce, avec l’accord et l’appui du gouvernement camerounais.

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