« Les Etats-Unis vont s'engager à injecter 55 milliards $ en Afrique au cours des trois prochaines années, dans un large éventail de secteurs, afin de relever les principaux défis de notre époque », a annoncé la Maison blanche, précisément Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale du président américain, lundi 12 décembre, à la veille du sommet États-Unis-Afrique. Il a également précisé que ces fonds devraient être utilisés principalement pour la santé et l'adaptation au changement climatique et a déclaré que les détails seraient annoncés prochainement. « Si vous comparez ce que les Etats-Unis promettent pendant les trois prochaines années avec ce que d'autres pays promettent, je pense que la comparaison nous est très favorable », s’est-il targué.

Le responsable américain a par ailleurs assuré que ce décaissement n’a rien à voir avec l'attitude des pays africains face à la guerre en Ukraine, alors que plusieurs pays du continent se sont abstenus de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie lors de plusieurs votes organisés ces derniers mois à l’Assemblée générale de l’ONU.

« Nous ne mettons de pistolet sur la tempe de personne. Nous ferons valoir avec passion et persévérance auprès de tous les pays du monde qu'ils doivent s'élever contre ces violations flagrantes de la Charte des Nations unies. Du point de vue de ce sommet, nous n'imposons pas de conditionnalité », a-t-il souligné.

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