De façon globale, en ce qui concerne les dossiers africains, Le sommet arabe d'Alger abordera une série de questions liées à la situation politique en Libye et au Liban, à la relance de l'initiative de paix arabe avec Israël adoptée à Beyrouth en 2002, à la crise au Soudan et au conflit au Yémen. La délégation à Alger a proposé de discuter de l'ingérence iranienne et turque dans les affaires intérieures des pays de la région arabe. L'Algérie a soumis le projet de loi sur la réforme de la Ligue arabe pour assurer la rotation du secrétariat général de la Ligue arabe. Propositions pouvant être ignorées en raison du veto égyptien.

 En Libye, La question de savoir s'il faut organiser des élections législatives et présidentielles en sera décidée par les dirigeants arabes, malgré les réticences de la part de l'Égypte quant à la représentation du gouvernement à Tripoli.

La situation actuelle au Soudan est considérée comme alarmante, les dirigeants arabes appelant à soutenir un retour à l'ordre constitutionnel au milieu de manifestations réclamant un "pouvoir civil".

 Le ministre marocain des affaires étrangères à Alger, Nacer Bourita, a appelé ses homologues à condamner fermement l'Iran pour le soutien de Téhéran au Polisario. La proposition n'a pas été acceptée et a provoqué la colère du chef des affaires étrangères du Maroc, selon des sources diplomatiques. La délégation marocaine a également protesté contre les violations du protocole à l'arrivée de Nacer Bourita en Algérie, ce que le pays a rapidement démenti, prétextant des allégations sans fondement.

En ce qui concerne la sécurité alimentaire, le sommet d'Alger adoptera une nouvelle stratégie pour la sécurité alimentaire arabe. Des pays comme l'Algérie, le Maroc, l'Égypte et le Liban dépendent fortement des importations de céréales en provenance d'Ukraine et de Russie. Les pays arabes souhaitent donc adopter de nouvelles stratégies agricoles pour produire du blé localement. La question de la sécurité hydrique a également été abordée, avec notamment la proposition de l'Égypte de discuter des différends sur le barrage de la Renaissance et le partage de l'eau du Nil avec l'Éthiopie.

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