Tout d’abord, la phase pilote de ce projet immobilier, avec un premier lot de 200 logements à Pitoa dans la région du nord, n'a pas pu démarrer depuis plus d'un an. Le projet qui avait pour point de départ la localité de Pitoa devait par la suite s'étendre dans d’autres régions du Cameroun, avec un nombre identique de logements de façon à atteindre les 2000 logements projetés.

Dans le souci de rendre les prix de ces logements abordables, les partenaires SIC, Cimencam, le ministère de l’Habitat et du Développement urbain et la Mipromalo, avaient décidé de les construire en pisé renforcé de ciment. « Avec cette nouvelle technologie de Cimencam, nous partons de 17 millions de FCFA pour la construction d’un T3, à 10 millions de FCFA, et nous mettons ainsi en valeur nos produits locaux », avait annoncé la ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtes, lors de la signature du partenariat entre les parties mi-2021.

Ce projet annulé par la SIC était pourtant prometteur car il visait à augmenter l'offre en logements sociaux, officiellement déficitaire de 2,5 millions d'unités. IL devait également contribuer à réduire le coût des infrastructures immobilières. En effet, selon de nombreux experts, le coût souvent très élevé est un frein pour de nombreux camerounais qui souhaitent acquérir un logement car n'étant pas toujours à la portée du camerounais moyen.

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