Le montant que la Mipromalo cherche à lever n'a pas été divulgué, mais il sera utilisé pour mettre en œuvre deux projets majeurs. Cela comprend la construction d'une usine de production de briques cuites et carreaux d'une capacité de 300 tonnes par jour dans la ville de Douala et d'une usine de production des carreaux marbriers dans la région du nord. Ces projets s'inscrivent dans une stratégie d'élargissement de l'offre de matériaux locaux dans toutes les régions du Cameroun. Malgré l'attrait de l'organisme public auprès des porteurs de projets immobiliers, les parpaings sont toujours plus populaires que la brique de terre au Cameroun. La brique de terre pourtant connue pour ses propriétés thermiques particulières.

Pour solliciter l'épargne publique, la Mipromalo peut émettre un emprunt obligatoire ou initier une offre publique de vente (OPV). Dans tous les cas, la société doit remplir un certain nombre de conditions, notamment présenter sa situation financière afin que les investisseurs potentiels puissent évaluer l'opportunité d'investissement. Pour les OPV qui nécessitent une nouvelle participation au capital des actionnaires, les entreprises doivent déjà avoir une capitalisation boursière minimale de 10 milliards de FCFA, des fonds propres d'au moins 500 millions de FCFA, deux années consécutives de bénéfices, des états financiers certifiés, etc.

« À la clôture de la réunion de prise de contact, les différents participants ont cerné les enjeux majeurs que représentent le financement sollicité du point de vue de l’émetteur, des intermédiaires financiers, et le rôle que chaque entité devra jouer pour sa bonne mise en œuvre. Ainsi, un ensemble de démarches et d’actions seront amorcées par la Mipromalo dans l’année en cours en référence aux conseils reçus des professionnels du marché financier », a indiqué la Bvmac.