Selon l’allocution de la Directrice Générale,  la mobilisation de prêts concessionnels et de subventions est une priorité absolue tant pour la Banque mondiale que pour le FMI, en raison des déséquilibres détaillés par les participants au sommet.

 Bien que la proposition soit ambitieuse, il n'est pas certain qu'elle soit jugée appropriée par tous les pays africains au vue des demandes explicites qui ont été adressées. En effet, compte tenu des taux d'intérêt déjà élevés du continent, la patronne du FMI a proposé de mobiliser davantage de ressources concessionnelles, tandis que les dirigeants africains soutenus par des économistes réputés comme Jeffrey Sachs, plaident en faveur d'une approche différente dans l'évaluation de la viabilité de la dette dans la région par les agences de notation.

Faut dire que  les ministres africains de l'Economie et des Finances ont souvent critiqué les conditionnalités et les politiques d'ajustement imposées par le FMI, soulignant les effets néfastes qu'elles peuvent avoir sur les populations les plus vulnérables. La promesse de Kristalina Georgieva d'adopter une méthode et une approche plus globales reste ambiguë face à cette position.