Les représentants des trois principales centrales syndicales dans le nord du Pays, dont l'Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), se sont opposés à l'État. Dans un document signé conjointement, ils dénoncent l'agitation croissante dans le nord. Déjà dimanche, le comité local de la société civile régionale d'Ansongo a lancé un appel à une désobéissance civile de 48 heures, dans cet endroit clé du nord de Gao. Cet appel ne constitue qu'un avertissement avant de nouvelles actions, préviennent-ils. Les gouvernements locaux seront paralysés pendant deux jours, les marchés et les magasins seront fermés et la circulation sera fortement réduite. Au nom du peuple, les syndicalistes appellent ouvertement le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures de sécurité qui permettront à chacun de faire son travail.

Les initiateurs de l'ère de la désobéissance civile dans la région de Gao pointent également du doigt « certains agents des forces de sécurité qui s’adonnent à des dérives d’intimidations et de racket non justifiées ». Ils revendiquent une justice équitable.

Comme ailleurs au Mali, la population de la région de Gao a deux principaux ennemis : les Groupes jihadistes et les groupes armés.

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