L'Algérie rejette le plafond du prix du gaz décidé par l'Union européenne.
Dernière mise à jours il y'a 2 ansL’Algérie, principal exportateur de gaz en Afrique, qui s’est imposé comme le partenaire énergétique de confiance du vieux continent depuis le début du conflit russo-ukrainien, estime que « la démarche unilatérale » de l'Union européenne est une menace pour leurs investissements dans le secteur de l'énergie.
Lire aussi : Accès aux prêts pour les PME : 100 millions de dollars de dépenses.
Lundi 19 décembre, les ministres de l'énergie des 27 États membres de l'UE ont convenu de plafonner les prix du gaz. Le mécanisme de plafonnement des prix, qui devrait entrer en vigueur le 15 février 2023, limitera les échanges sur le marché de gros TTF de Rotterdam à 180 € par mégawattheure (MWh) pour les contrats d'un mois sur trois jours ouvrables et certains contrats à terme. Ce prix est supérieur au prix actuel (environ 115 EUR/MWh), mais bien inférieur au prix atteint au plus fort de la crise énergétique de l'été dernier (350 EUR/MWh). Pour éviter que les fournisseurs d'énergie ne se tournent vers d'autres pays prêts à payer plus, les ministres de l'énergie des 27 ont décidé de surmonter la différence de 35 € entre le TTF et le prix mondial du gaz naturel liquéfié.
Mardi 20 décembre, L'Algérie a exprimé son opposition au plafonnement des prix du gaz naturel décidé par l'Union européenne (UE), arguant que cette « démarche unilatérale » peut impacter négativement le marché. Le ministre algérien de l'Energie, Mohamed Arkab, en marge de la quatrième édition de la Journée algéro-allemande de l’énergie, a donc déclaré à cet effet : « L'Algérie ne soutient pas l'idée de plafonner les prix du gaz. C'est une démarche unilatérale qui aura un impact négatif sur le marché ».
« Des marchés de gaz ouverts, transparents, sans restriction ni discrimination sont plus que nécessaires. Le développement des investissements repose sur des cadres juridiques transparents, non discriminatoires et soutenus par des politiques énergétiques, financières et environnementales claires aussi bien dans les pays consommateurs du gaz qu'au niveau des pays de transit », a-t-il ajouté, cité par l’APS, l’agence de presse officielle algérienne.
Avec des réserves prouvées de gaz naturel proches de 2 400 Gm3, l'Algérie fournit environ 11 % du gaz consommé en Europe. Le pays d'Afrique du Nord est le plus grand exportateur de gaz naturel d'Afrique et le septième au monde. La Russie, avant l'Algérie, a été le premier exportateur de gaz à réagir à l'accord conclu par les ministres européens de l'énergie. En effet, Quelques heures seulement après l'annonce de l'accord, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé que c'était : « une décision inacceptable », qui représente « une violation du processus de marché pour la formation des prix ».
Powered by Froala Editor
Floyd Miles
Actually, now that I try out the links on my message, above, none of them take me to the secure site. Only my shortcut on my desktop, which I created years ago.