L’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 5,7% au cours des neuf premiers mois de 2022, par rapport à la période correspondante en 2021. Les prix des produits importés pour leur part ont augmenté de 4,6%. Et pour cause, l’impact économique du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Cependant, la consommation privée et publique camerounaise poursuit sa dynamique haussière malgré cette pression inflationniste sur les prix des biens importés, qui se répercute également sur le coût des intrants des entreprises. La demande croissante de services de télécommunications et de transport a également contribué à cet élan.

Globalement, « la composante publique de la consommation finale a augmenté de 5,8%, pour une contribution de 0,6 point à la croissance du PIB. Quant à la composante privée, elle s’est accrue de 3,6% pour une contribution de 2,6 points, sous l’impulsion de la demande soutenue des produits issus de la sylviculture, de la fabrication des boissons et de la transformation agricole », indique l’INS.

Toutefois, toujours selon la même source, « les baisses de la demande des produits issus de l’industrie des travaux de grains et de l’industrie chimique ont quelque peu atténué cette bonne dynamique de la consommation finale privée ».