Selon le nouveau président de l’ICCO, Luc Magloire Mbarga Atangana, l’une des premières actions du conseil lors de cette nouvelle année cacaoyère sera axée sur la mise en œuvre de la nouvelle règlementation de l’Union Européenne sur le cacao durable. Le nœud de sa politique portera fortement sur la question de la rémunération des producteurs, surtout au vu du déséquilibre entre l’offre et la demande qui a été observé durant l’année écoulée.  

« En ce qui nous concerne, nous allons œuvrer dans le sens de ne plus parler de prix minimum décent mais plutôt de prix juste et rémunérateur pour les producteurs … Nous voulons donc atteindre une juste répartition de la valeur du cacao car jusqu’ici, le producteur ne reçoit que 7 à 8 % de la valeur générée par le cacao et cela n’est pas normal », lance le nouveau président. Cette position du Cameroun permettra donc aux pays exportateurs de faire valoir leurs positions et leurs points de vue afin de contribuer à un réaménagement du marché. 

L’ouverture et la transparence dans les échanges sont les maîtres mots sous lesquels le nouveau président du conseil de l’ICCO a placé son mandat.  Objectif, établir une atmosphère de dialogue entre les partenaires pour arriver à un consensus sur l’épineuse question du prix qui se doit d’être juste et équitable et d’assurer un même niveau d’informations entre les parties. Le Cameroun n’a pas manqué de remercier les différents membres de l’organisation pour la confiance accordée pour la gestion de l’année cacaoyère 2024-2025.