« Les projets ont effectivement démarré avec 200 millions de tonnes de concentrés qui vont être exportés en décembre 2024 et ça va terminer avec 10 millions de tonnes de fer », a fait savoir le ministre par intérim.

Ce volume pourra effectivement évoluer en fonction de la demande du marché international, si l’on s’en tient aux déclarations du chef de projet en octobre dernier lors de la réception du matériel d’exploitation. « Nous pourrons multiplier les lignes de production en fonction de la demande du marché. Il s’agira d’abord de faire des opérations minières proprement dites, de dynamitage, de mise en production du gravas et de transport vers les unités de broyage. Outre le concentré de fer qui est destiné au marché international ».

Rappelons que sur un plan régional, les prix des minéraux et matériaux sont sur une courbe haussière.   Au cours du 3e trimestre 2023, les cours mondiaux des minerais et métaux exportés par les pays de la Cemac  ont connu une augmentation de 2% en glissement trimestriel. Selon l’Indice composite des prix des produits de base (ICPPB) publié par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).  « Cette variation positive est attribuée principalement à la hausse des prix sur les marchés du fer (+2,9% contre -11,2% au trimestre passé) ».