En effet, ce financement va permettre aux Camerounais de la diaspora, porteurs de projets, de les réaliser dans leur pays afin d'accroître la productivité et réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur.

Selon Achille Bassilekin III, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’Artisanat(Minpmeesa), cette « ligne  couvrira les besoins en financements des PME du secteur agricole, piscicole, de l’élevage etc». Outre ces domaines, l’agroalimentaire, l’énergie, le secteur forêt bois, la confiserie, la pharmacie, sont également concernés par l’offre gouvernementale ouverte à environ  5,2 millions de Camerounais (d’après les données du ministère des relations extérieures) vivant à l’étranger.

Chaque année, des migrants camerounais expédients de l’argent dans le pays et selon le ministère des Relations extérieures, la répartition se présente comme suit : 65,8% pour la consommation courante, 12,71% pour l’investissement dans le mobilier, 6,87% pour l’épargne contre 14,5% seulement pour les activités génératrices de revenus.