Le rapprochement stratégique entre JMJ et JFN est l'expression d'un appel au développement des synergies dans le domaine de la  formation, de l'intelligence, du partage d'expérience, du partage du savoir, des bonnes pratiques, et partant, booster efficacement le potentiel entrepreneurial africain, dans la perspective d'un leadership économique de l'Afrique sur le plan mondial.

Selon une étude du Centre d'analyse et de recherche sur les politiques économiques du Cameroun (Camercap), 72% des entreprises créées dans le pays disparaissent au bout de 5 ans. Les PME et start-ups sont au-devant de cette mortalité précoce principalement en raison de mauvaises structurations, des difficultés à accéder au financement, à la mauvaise gestion des financements, à l'absence de stratégie de pénétration du marché et de positionnement du produit, entre autres. Ce partenariat entre JFN et JMJ est donc selon les responsables de ces deux structures, une solution pour prolonger la durée de vie des PME camerounaises.

« Nous sommes heureux de nous associer à JMJ, dont les échos au Cameroun et en Afrique n’échappent à aucun Africain qui souhaite bâtir ce continent. C’est dans la perspective de reconfigurer les deux écosystèmes, en vue de l’atteinte des objectifs majeurs qui s’imposent à notre pays et à l’Afrique, que les présidents des groupes JFN et JMJ ont décidé de conjuguer leurs efforts. Dans l’optique de relever les défis qui sont prioritairement l’employabilité des jeunes et des seniors ; l’entreprenariat ; le numérique ; la recherche des financements ; et la refonte totale de l’écosystème éducatif, entrepreneurial et managérial de notre pays », explique Alphonse Nafack.

Il convient de souligner que JFN est un groupe d'instituts de formation académique et professionnelle, tandis que JMJ, créée et dirigée par Patrice Yantho, est un groupe de services intellectuels. En avril dernier, sa franchise JMJ Africa a été récompensée en tant que meilleur cabinet de conseil en investissement au Cameroun. En partageant leurs compétences, les deux organisations souhaitent favoriser l'émergence d'un écosystème entrepreneurial résilient en créant un incubateur commun. L'incubateur commun servira de modèle pilote pour la transformation entrepreneuriale, industrielle et économique du Cameroun, qui sera applicable à d'autres pays africains.