Crée en 1992, La Conférence des Parties (COP) a été instituée lors de l'adoption de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), au sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Pour cette 27ème édition, il a été décidé d'aborder formellement la question du financement des dommages causés par les catastrophes climatiques. Plus que jamais, les questions financières seront au centre des discours des chefs d'État et de gouvernement. Emmanuel Macron,  président de la république française s'erige en  porte-parole des états africains alors que le sentiment anti français s'y fait de plus en plus présent. Rappelons que  cette COP27 s'ouvre dans un climat de défiance  qui s’est ouvertement dévoilé. Déjà l’an dernier à Glasgow, le directeur général de l’institut du développement durable et des relations internationales, Sébastien Treyer avait affirmé que : « On entend monter, depuis plusieurs années déjà, une forme de colère de pas mal de pays du Sud, des gouvernements, mais aussi de la société civile, ce qui montre que ce n’est pas juste un jeu politique de la part des gouvernements  qui disent que les promesses du Nord n’y sont pas ». Avant de s'envoler pour Charm el-Cheikh, le président Macron a posté une vidéo sur les réseaux sociaux, appelant les Français à lui poser des questions sur sa politique environnementale et promettant d'y répondre personnellement à son retour de la COP27.

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