L'accord facilitera l'échange des meilleures pratiques et la modernisation des services dans les deux villes dans les domaines de l'eau, de l'assainissement, du renforcement des capacités, de l'environnement, des sports, de l'éducation, de la promotion touristique, de l'agro-pastoral, de la santé, du développement économique, de l'entrepreneuriat des jeunes et de la gestion des ressources naturelles.

Selon la Communauté urbaine de Bertoua,  « L’objectif majeur recherché dans cette action forte est de faciliter l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) dans chaque domaine prioritaire mis en œuvre dans les collectivités territoriales décentralisées ». Si le partenariat a déjà été signé, le reste du processus sera géré par l'Agence coréenne de coopération internationale (Koica, un acronyme en anglais). La Koica est une succursale du gouvernement coréen en charge de l'aide étrangère. Elle représente la plateforme de coopération au développement en concluant des partenariats avec un large éventail de parties prenantes, telles que les ministères, les institutions publiques, la société civile, des entreprises et des universités.

Selon la CUB, la signature de cet accord de partenariat entre le pays de Paul Biya et la Corée du Sud s'inscrit dans la volonté du maire de faire de Bertoua une « ville futuriste ». En effet, avant son élection en mars 2020, Jean-Marie Dimbele avait promis aux populations un accès à l'éducation et à la santé pour tous, l’aménagement des routes et la création de nouvelles infrastructures routières, la promotion de l'entreprenariat jeunes, le déploiement des sites touristiques et espaces verts ; l'impératif catégorique étant de faire de la capitale régionale de l'Est une « ville émergente ». Pour y parvenir, il s'attache particulièrement à « la mise sur pied de véritables relations gagnant-gagnant par les jumelages avec les mairies et communes étrangères susceptibles d’apporter un plus pour le développement de Bertoua ».