Pour Joseph Le, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, « Cette augmentation s’est opérée conformément à l’article 28 de la loi n° 2022/022 portant loi des finances de l’exercice en cours. Elle procède des nouvelles mesures d’optimisation des recettes non fiscales, telles que décrites dans la circulaire du ministre des Finances, relatives à l’exécution des lois des finances, au suivi et contrôle de l’exécution du budget de l’État et des autres entités publiques pour l’exercice 2023 ».

Le ministre explique que l'augmentation de ces frais cette année est un moyen pour le Minfopra de contribuer aux caisses du budget de l'État par des recettes non fiscales comme les autres administrations. La clé de restauration est définie à l'article 5 de l'arrêté du 21 décembre 2022 signé par le ministère chargé des finances (Minfi) qui fixe les modalités pratiques de mise en œuvre des frais de concours administratifs.

« À cet effet, la clé de répartition des recettes est fixée ainsi qu’il suit : 60 % affectés à l’organisation des concours pour le Minfopra et 40 % à reverser au trésor public », précise-t-il. L'État prévoit d'embaucher 2 685 nouveaux agents en 2023, contre 1 075 en 2022. Cela équivaut à 2 235 nouveaux postes d'embauche et 450 pour les concours professionnels ; ces derniers étaient gelés depuis 2019.