Au Cameroun, le prix du cacao a dépassé la barre de 5000F/kg. Une performance majestueuse qui a suscité l'admiration de plusieurs pays africains qui se sont interrogés sur la stratégie employée par le Cameroun pour augmenter la barre de vente. C'est notamment le cas de la Côte-d’Ivoire, qui, premier producteur mondial, veut en savoir plus sur la tactique camerounaise. Ce pays d'Afrique de l'Ouest n'est pas le seul à admirer et à vouloir s'inspirer de la stratégie camerounaise dans le secteur de la cacao culture.

En effet, le Togo est venu s'imprégner de près de cette embellie. Au cours des échanges du 2 avril avec le ministre camerounais du commerce , Katchali Batchassi, Directeur du commerce extérieur au ministère du Commerce, de l'Economie, de l'Industrie et de la Consommation locale du Togo, a exprimé son admiration pour les progrès remarquables du Cameroun, en particulier dans le secteur du cacao, qui a dépassé désormais la barre des 5000F/kg.

Le Togo cherche à tirer parti de cette réussite en apprenant les mesures prises par le Cameroun pour aider ses producteurs. Il souhaite également tirer des leçons de l'expérience du Cameroun en ce qui concerne la participation du secteur privé à la Zlecaf. Le Togo considère le Cameroun comme un exemple de politique qui favorise la participation du secteur privé, ce qui est essentiel pour le succès de l'initiative commerciale africaine.

Selon le Mincommerce, cette rencontre fait partie de la participation du Togo à l'initiative du commerce guidé de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), où le Cameroun a joué un rôle important avec le Ghana et la Tunisie. Luc Magloire Mbarga Atangana a souligné l'engagement du Cameroun à transmettre son expertise et à apporter une contribution active à l'atteinte des objectifs de la Zlecaf.