la nécessité d'harmoniser sa réglementation entre les acteurs des marchés financiers de la zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Les raisons d'une telle harmonisation reposent sur les rôles de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) et de la Banque des États de l’Afrique centrale dans les opérations d’épargne salariale dominées par des groupes français (TotalEnergies, Société Générale, Vinci et Air Liquide).D’après cette entreprise, dirigée par le Camerounais Gilles Engolo, le règlement général (RG) de la Cosumaf et la réglementation des changes (RC) semblent « contradictoires ». Le Règlement Général de la cosumaf stipule à l'article 61 que « l’avis favorable de l’autorité en charge du contrôle des changes est préalablement requis ». En zone CEMAC, au moins neuf sociétés d'épargne salariale ont obtenu le visa Cosumaf depuis la fusion effective du marché en 2019. Le montant minimum levé grâce à ces opérations est de 70 776 553 FCFA. Il a été mis en place en juin 2022 dans le cadre de l’opération du groupe Vinci. C’est un signe fort qu’en matière d’activité financière, l’Afrique s'affirme comme une zone à fort potentiel de croissance, qui enregistre d’excellentes performances et devient de plus en plus attractive pour les investisseurs.

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