Selon les informations recueillies auprès des citoyens, les attaques auraient  débuté aux environs de 5 heures du matin avec le bombardement de la caserne et d'autres installations stratégiques de cette agglomération de Djibo, qui compte 300 000 habitants, dont de nombreux déplacés, suite à la faim et la constance de l’insécurité. On se souvient encore que le 26 septembre dernier, un convoi de ravitaillement en route vers la ville avait été attaqué par des hommes armés,faisant officiellement 37 morts dont 27 militaires et 10 civils dans cet attentat revendiqué par le groupe al-Qaïda; sans oublier la disparition de 70 camionneurs qui sont toujours portés disparus d’après leur syndicat. Selon l’état-major, « C’était une attaque complexe. Il y a eu des tirs à l’arme lourde sur le camp » . Cette attaque a été menée par près de 500 combattants et pour se défendre, l’armée de l’air a dû intervenir pour booster la réponse des soldats sur le terrain.Un lourd bilan est à mentionner après cette attaque musclée des Terroristes; sur le carreau, 10 militaires tombés au cours des combats et une cinquantaine de blessés qui ont été pris en charge pour certains à Ouagadougou. Côté assaillants, au moins 18 corps de terroristes ont été dénombrés au cours des opérations de ratissage qui sont toujours en cours. Rappelons que lors de son investiture comme président de la transition le capitaine Traoré, qui a été nommé par le Conseil constitutionnel le 21 octobre, a assuré que « leur but n'est autre que la reconquête des territoires occupés par ces hordes terroristes » qui contrôlent environ 40 % du territoire burkinabé.

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