Situé à 87 kilomètres de Yaoundé, Balamba est un village donc l’activité économique répose essentiellement sur l’agriculture. Situé dans l’arrondissement de Bokito, force est de constater que le village Balamba ploie sous le poids du sous développement à la surprise désagréable des populations acquises à la cause du renouveau. La situation d’un peuple délaissé trouve sa définition dans ce village au potentiel agro-pastoral énorme. Que font les entités étatiques chargées du développement des zones rurales telles que Balamba ? L’on a envie de poser la question de savoir que fait le ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER) ? Voilà des interrogations qui sont dignes d’une soutenance de thèse quand on sait que des projets de développement ont été prononcés en faveur de ce paradis agricole par le gouvernement la république.

Dans le cadre de la mise en place du Programme de promotion de l’entrepreneuriat agro-pastoral des jeunes (PEA-JEUNES), Balamba était pourtant une cible privilégiée afin de profiter de deux centres d’incubation d’entrepreneurs agricoles, avec le concours du Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Ces centres devaient permettre aux jeunes d’être outillés pour des prestations agro-pastorales et la transformation des produits issus de l’agriculture. En 2016, l’on évoquait le chiffre d’à peu près 4000 hectares de terres disponibles à cet effet. 

À date, l’actualité fait état de ce qu’il n’en est rien en ce qui concerne l’implémentation dudit projet. C’est ainsi un appel à un sursaut d’orgueil de la part des élites de ce village à se rendre compte des défis et enjeux de développement auxquels est confronté le village Banamba. L’électrification de ce côté est un luxe à s’approprier,  l’accès à l’eau potable est un pari à gagner, l’accès aux soins de santé est un saut qualitatif à effectuer. Bien que des efforts considérables soient faits il faut reconnaître que beaucoup reste à faire pour sortir Banamba de sa situation peu reluisante en pleine Région du centre.