Actu Eco » Politiques Publiques

Autoroute Yaoundé-Douala phase 2 : le spectre des retards…

Dernière mise à jours il y'a 7 mois

Trois mois après que le marché de gré à gré ait été attribué à la China First Highway Engineering Company (Cfhec), les travaux de la deuxième phase de l'autoroute Yaoundé-Douala n'ont toujours pas commencé ; en raison de plusieurs préalables qui pourraient encore prendre du temps, même si l'entreprise assure que les travaux démarreront bientôt.

Lire aussi : Cemac : la BEAC sur le chantier de la lutte contre l'inflation.

Il n'y a pas eu de réalisation des promesses du ministère des Travaux publics (Mintp) de mettre en œuvre le projet de construction de la deuxième phase de l'autoroute Yaoundé-Douala (139 km) au premier trimestre 2024. D'après les termes de la réunion avec l'entreprise adjudicataire China First Highway Engineering Company (Cfhec) et le maître d'ouvrage, plusieurs préalables devraient déjà avoir été réglés

En effet, après les assises du 27 mars dernier à Yaoundé, il est révélé que le problème pendant de la libération des emprises, qui constitue l'un des obstacles majeurs aux projets routiers au Cameroun, est toujours en cours d'étude; c'est pourtant  l'une des exigences établies par le fabricant chinois. De plus, la mise en œuvre effective du chantier repose sur la validation et l'approbation du plan final. En effet, Cfhec a suggéré deux options : une qui relie Bibodi à l'entrée Est de la ville de Douala par le biais d'une voie de contournement, et une autre qui relie Bibodi à la localité de Pitti par le biais d'une voie de raccordement qui conduit à la Dibamba. La décision définitive était prévue pour le 2 avril 2024.

En plus de ces exigences, d'autres éléments semblent toujours en attente. Le 11 janvier dernier, la China First Highway Engineering Company, qui a réalisé la première phase de l'autoroute Yaoundé-Douala, a souligné l'importance de prendre plusieurs mesures préalables avant le début officiel du chantier. Les signatures d'un accord-cadre et des contrats commerciaux pour les financements (Eximbank et banque commerciale) étaient parmi les sujets abordés. Il sera également nécessaire de mettre en place des restrictions afin de respecter la réglementation et le régime fiscal et douanier. Une date limite pour la livraison du projet est également nécessaire.

Or, à date, « s’agissant du financement, des séances de travail ont au préalable été menées entre l’entreprise et le Minepat, pour la mobilisation des ressources. Un accent particulier a été mis sur la géographie du financement du projet et les questions de cohérence entre le plafond d’endettement de l’Etat et les prestations ont été abordées. Pour ce qui est des droits de taxes et douanes, les échanges ont convergé vers la réduction des mêmes dispositions que celles de la phase 1 », selon des sources proches du dossier. Au sein de l’entreprise chinoise, on rassure tout de même que « le démarrage de la 2e phase de l’autoroute sera effectif très bientôt ». Il est important de rappeler que le budget prévu pour la construction de cette infrastructure longue de 139 km est de 899,3 milliards de Fcfa.

 

 

ophelie
Ophelie Ada Zoa
111 0

Commentaire(s) du post

Nous sommes ravis que vous souhaitiez laisser un commentaire sur notre site. Pour nous aider à maintenir un environnement respectueux et constructif, nous vous invitons à fournir votre nom, prénom et adresse e-mail. Cela permettra également de créer une communauté engagée et authentique. Nous apprécions votre contribution et nous avons hâte de lire votre commentaire. Merci d'avance!

Africa First Club

Inscrivez vous à notre Newsletter

© Africa First Club. All Rights Reserved. Design by Brice eyebe