Ce financement accordé au Cameroun, au Tchad et à la RCA vise à leur permettre d’améliorer la qualité de la production de données, l’harmonisation régionale, l’accès et l’utilisation des données et la modernisation des systèmes statistiques. En effet, selon la Banque Mondiale, la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre se classent encore parmi les 40% les plus faibles sur le nouvel indice de performance statistique (IPS) de cette institution de Bretton Woods, qui évalue la capacité des systèmes statistiques nationaux à répondre aux besoins des usagers et à contribuer à améliorer la prise de décision.

D’après les données que livre le site investir au Cameroun, la deuxième phase de ce projet va permettre d’étendre le portefeuille régional et de changer la donne afin de transformer le domaine des données pour les économies d’Afrique de l’Ouest et du Centre et pour leurs habitants, comme l'explique Johan Mistiaen, directeur du pôle d’expertise de la Banque mondiale.