C'est au cours de la conférence tenue au palais des sports et axée sur le thème: "investir dans le futur du Cameroun: l'API au cœur de l'amélioration de la vie des citoyens" que l’Agence de Promotion des Investissements a présenté ses objectifs, sa feuille de route et ses réalisations au grand public. Elle entend aider les entreprises à réduire le taux de chômage, cause de beaucoup de maux pour les citoyens camerounais, à travers l'investissement.

Dans son allocution, le Directeur Général par intérim M. Shinwinsoh Boma Donatus, a présenté les avancées remarquables de l'institution dont il a la charge. En effet, durant ces dernières années, l'API a développé les activités sur 4 axes majeurs notamment: l'accueil, l'assistance et l'orientation des investisseurs étrangers et nationaux dans les étapes de mise sur pied des projets d'investissement; la  promotion de l'image de marque du Cameroun à l'étranger à travers les missions de formation et de création des investissements et capitaux; l'assistance des entreprises agréées dans les démarches nécessaires à l'exécution de leurs programmes d'investissement; L’établissement, en liaison avec les services techniques compétents des procédures administratives simplifiées par type d'activité.

Malgré les résultats ô combien satisfaisants, plusieurs difficultés ont été soulignées par le Directeur Général. Des limites qui entravent hautement l'efficacité de la structure comparée à ses pairs dans le monde. 

Selon l'économiste Jean Jacques Ngouang, présent à cette conférence: " l'API ne délibère pas elle est plutôt une agence de consultation". Il poursuit en en disant qu' "elle a des prérogatives qui sont exercées ailleurs dans certains ministères tels que le Mindcaf, la Dgi, le Minfi..." . Tout cela constitue est donc une entrave à un véritable déploiement de l'API.

Pour mémoire, cette structure a pour mission de : promouvoir l'image de marque du Cameroun à l'étrange;  participer à l'amélioration d'un environnement incitatif et favorable aux investissements au Cameroun; proposer des mesures susceptibles d'attirer les investisseurs au Cameroun ainsi que celles susceptibles d'améliorer la mise en œuvre des codes sectoriels ; mettre en place une banque de données de projets à la disposition des investisseurs.