La route Yaoundé-Douala, longue de plus de 240 km, relie la capitale politique Yaoundé au principal centre économique Douala. Elle est cruciale pour l'acheminement des marchandises et l'exportation des produits camerounais. Cependant, elle a souffert de dégradations dues à un manque d'entretien et à une forte circulation, entraînant des embouteillages, des accidents et une réduction de la vitesse commerciale.

Les travaux incluent le rebouchage des nids de poule, l'asphaltage de certaines sections dégradées et des mesures pour renforcer la sécurité routière. Deux équipes ont été mobilisées pour traiter les nids de poule en continu sur cet axe essentiel.

Les internautes ont vivement réagi à l'annonce de ces travaux, exprimant leur déception et leur frustration. "Le seul pays au monde où la route a le sparadrap", ironise l'un d'eux. Un autre déclare : "La Côte d'Ivoire construit le métro d'Abidjan, le Sénégal construit le Ter, le Burkina Faso construit des autoroutes, chez nous au Cameroun on bouche les nids de poules sur la plus importante route du pays, celle qui relie la capitale politique à la capitale économique ! Ça fait vraiment pitié." Un internaute déplore également : "Un pansement hideux pour un pays qui a des écoles polytechniques, des ressources matérielles, humaines. Qu'est-ce qui empêche la construction de routes dignes dans ce pays ?" Enfin, un autre souligne : "Rien que les taxes sur les produits pétroliers pouvaient bitumer toute les routes du Cameroun jusque dans les coins les plus reculés."

La route Yaoundé-Douala représente un véritable axe économique pour le Cameroun, reliant la capitale politique à la principale zone économique. L'amélioration de cette route est essentielle pour la croissance économique et le développement du pays.

S’il est vrai que les travaux d'urgence sur la route Yaoundé-Douala sont un pas vers l'amélioration,  les vives critiques de la population soulignent la nécessité d'investissements plus importants pour des routes dignes et durables sur toute l’étendue du territoire national.