« L’Afrique du Sud accorde une grande valeur à son appartenance aux Brics et envisage de soutenir le travail efficace de ce groupe de pays influents dans le monde pendant sa présidence, qui durera jusqu’à la fin de 2023 », déclare Clayson Monyela porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères. Cela confirme que bien qu'étant le plus petit pays des BRICS sur le plan démographique et économique, l'Afrique du Sud se servira de cette présidence alternative pour revitaliser sa croissance et renforcer les liens ses partenaires stratégiques notamment, la Chine, la Russie, l’Inde et le brésil. Faut dire que L'Afrique du sud doit également aborder la question plus globale de l'élargissement du groupe et de l'absorption de nouveaux membres potentiels au cours de sa présidence. Des pays comme l'Algérie, l'Argentine, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Turquie et l'Égypte déjà manifesté leur intérêt.

Pretoria, qui en est membre depuis 2011, prône le multilatéralisme et déclare être d'accord avec cette politique de non-alignement tout en maintenant des relations avec les Etats-Unis. Elle refuse de se prononcer sur la question de l’invasion de l’Ukraine. Selon les autorités sud-africaines, le prochain sommet devrait se tenir, en présentiel, dans le pays, en août prochain.

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