C'est ce qui ressort de de la  récente interview que le directeur général de la bvmac a accordée à l’agence Ecofin, dans laquelle il indique que les pourparlers ont déjà été entamés avec la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf).

Un indice boursier est un indicateur chiffré qui reflète la valeur d'un marché financier. On peut observer le niveau de l'indice, c'est-à-dire sa valeur exprimée en points, ou sa variation : son évolution, hausse ou baisse, entre deux dates, exprimée en pourcentage. Ce manque d'indice ne permet pas au marché de la sous-région d'être vu à l’international ; c'est la principale raison qui amène le directeur de la bvmac à le revendiquer car selon lui,  « le marché de la sous-région n’est pas visible à l’international, tout simplement parce que nous manquons d’un indicateur, qui est l’indicateur par lequel on présente les marchés boursiers dans le monde, c’est-à-dire l’indice. Il faut que le régulateur de la Cosumaf me donne l’autorisation de créer le premier indice ».

5 ans après la fusion physique et institutionnelle des deux marchés financiers de la Cemac, l’entrée en scène de l’indice boursier devrait permettre à la Bvmac d’amorcer une nouvelle étape de son développement.

Pour rappel, les indices aident à déterminer l’état et la situation des marchés, ou des économies, et des positions qu’ils représentent. Il en existe plusieurs, mais le plus ancien est le Dow Jones, apparu en 1984. Un indice n’a pas de valeur monétaire, et donc ne peut pas être acheté. Par rapport au trading de Forex et de crypto monnaies, le cours des indices est difficile à faire varier. Son seul facteur de changement est la fluctuation des cours qu’il représente lui-même.