L'entreprise publique Cameroon Hôtels Corporation (CHC), qui possède l'hôtel Hilton de Yaoundé, sort lentement de la zone rouge après le ralentissement économique post-COVID-19. CHC a clôturé l'exercice 2022 avec un chiffre d'affaires de 12,3 milliards FCFA. Ces résultats ont été publiés ce 31 Août. Par rapport à 2021, cet indicateur a augmenté de plus de 1,6 milliard de FCFA.

Cette bonne performance a notamment été portée par le volume des réservations hôtelières lors de la Coupe d’Afrique des Nations, qui s’est déroulée au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. Toutefois, la solidité financière de la Cameroon Hôtels Corporation S.A transparaît dans son bénéfice net qui a atteint 2,08 milliards de FCFA à fin 2022. Le bénéfice net a ainsi diminué de 1,12 milliard FCFA par rapport à l’exercice 2021 au terme duquel la CHC a affiché un bénéfice net de 3,2 milliards de FCFA (-37%). Il est important de noter que le bénéfice brut de CHC en 2022 était de 3,6 milliards de FCFA, mais après avoir payé des impôts sur son bénéfice de 1,5 milliard de FCFA, il est tombé à 2,08 milliards de FCFA.

 Le résultat d'exploitation de la CHC quant à lui, affiche une légère hausse en 2022. Le montant est de 2,9 milliards de FCFA. En 2021, il s'était établi à 2,8 milliards FCFA (+1 milliard de FCFA). La valeur ajoutée de la CHC sera similaire, passant au total à 6,6 milliards de FCFA à fin 2022. Par rapport à 2021, ce montant est de 5,7 milliards de FCFA, soit une augmentation d'environ 900 millions de FCFA. En termes de total trésorerie actif, la Cameroon Hôtel Corporation S.A (CHC) a clôturé l’exercice 2022 avec un montant de 11,2 milliards de FCFA (14,7 milliards de FCFA en 2021). Cela représente une réduction de 3,5 milliards de FCFA.

La CHC, qui est dotée d'un capital de 26,8 milliards de FCFA en 2022 (25,5 milliards de FCFA en 2021), figure sur la liste camerounaise des sociétés qui doivent être cotées à la Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (Bvmac), au même titre que les Aéroports du Cameroun (ADC), la Sodecoton et le Port autonome de Douala (PAD).