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Financement : 189,2 milliards de FCFA pour des projets de gouvernance locale et de résilience communautaire.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Ce financement marque à coup sûr, la maturité du projet, en développement depuis au moins deux ans.

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Dans un décret signé le 22 août 2023, le Président de la République du Cameroun, son excellence Paul Biya habilite le Minepat à signer avec la Banque mondiale(IDA), un Accord de prêt de 300 millions de dollars, soit 189,2 milliards de FCFA. Ceci dans le but de financer le Projet de gouvernance locale et de résilience communautaire. Ce consentement du chef de de l`Etat matérialise à suffire le mûrissement de ce projet, en cours d'élaboration depuis deux années.

Si jusqu'ici l'on a aucune information sur la probable date de lancement dudit projet, l`on peut tout de même imaginer que ce sera dans un bref délai, au vu de la signature annoncée de l’accord de financement.  L'on apprend du ministère de la Décentralisation et du développement local(Minddevel), par ailleurs maître d’ouvrage que, le Projet de gouvernance locale et de résilience communautaire permettrait d’« accroître l’accès des communautés aux services de base et aux infrastructures résilientes au climat, et renforcer la capacité locale à gérer efficacement les ressources et à fournir des services ».

Cette action n’est donc pas un hasard, compte tenu des rapports qui accablent parfois le Cameroun en matière de transparence et gestion des fonds. Par exemple, en 2020, l’ONG Transparency International a classé le pays au 149ème  rang sur 180 pays dans son indice de perception de la corruption.  « Le Cameroun connaît des problèmes de gouvernance qui freinent son développement et le rendent moins attractif aux yeux des investisseurs », déplore le rapport du Minddevel.

Le Minddevel a déclaré, citant le FMI, que le projet est d'autant plus attendu que « le manque de performance et de compétitivité des entreprises publiques perdure depuis de nombreuses années, et est lié en grande partie à des problèmes de gouvernance et de transparence ».

Pour atteindre ses objectifs, le projet sera divisé en quatre composantes. La réhabilitation des infrastructures dans les régions suscitées nécessitera 180 millions d'euros, l'amélioration du cadre de gouvernance des CTD (90 millions d'euros), la gestion, le suivi et l'évaluation du projet (30 millions d'euros) et une composante d'intervention d'urgence. Cette dernière est provisoirement à montant nul. Il s'agit d'un fonds d'urgence qui peut être activé par une déclaration formelle d'urgence nationale ou par une demande formelle d'un responsable du gouvernement camerounais en cas de crise d'origine humaine, de crise de santé publique ou de catastrophe naturelle.

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Ophelie Ada Zoa
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