Les autorités sanitaires camerounaises sont prêtes pour le dépistage et d'éventuelles mesures dans les districts sanitaires d'Ambam, Kye Ossi et Olamze, selon une ddéclaration de Manaouda Malachi, ministre de la Santé du Cameroun. Mais, « il faut savoir de quel virus il s’agit avant d’être alarmiste », estime-t-il, avant d’expliquer que le Cameroun collabore avec la Guinée équatoriale en ce sens.

« Nous avons été tenus au courant par notre dispositif de surveillance sur le terrain d’une fièvre hémorragique d’origine virale qui a certainement sévi dans un pays voisin. Dans la mesure où les trois districts sont frontaliers, le risque d’importation est donc connu et élevé. C’est en cela que nous pensons qu’il y a un risque soit d’une importation qui a déjà eu lieu, soit d’une importation future », avertit Manaouda Malachie.

« Ceci étant, je ne veux pas dire qu’il y a un quelconque virus Ebola au Cameroun », tient à rassurer le ministre de la Santé. « Nous avons déployé sur le terrain une équipe pour aller prélever et travailler avec leurs homologues de ce pays voisin et comme ça, ils nous ramèneront des échantillons qu’on va faire analyser dans nos laboratoires. Nous serons alors en mesure de pouvoir dire de quoi il s’agit ».

Cependant, les autorités camerounaises ont créé un numéro vert 1510 pour les personnes se trouvant dans ces lieux. Elles les encouragent à signaler les décès et les symptômes de fièvre hémorragique, à ne pas toucher les corps des personnes et des animaux malades ou morts et à se laver les mains avec du savon et de l'eau courante.