Cette diminution est en lien avec la forte chute des exportations des biens alimentaires (-53,9%), du bois bruts (-67,7%), des sciages et placages déroulés (-16,6%), du ciment et des produits minéraux non métalliques. Alors que les exportations de poissons et de crevettes sont passées de 3938 tonnes à 3196 tonnes au dernier trimestre 2023, les autres produits alimentaires ont représenté un volume exporté de 7455 tonnes à la même période l’année précédente contre 2155 tonnes. Quant au son et résidus de froment, elles passent de 8777 tonnes à 6240 tonnes. En gros, de 20170 tonnes de produits alimentaires en décembre 2022, l’on est tombé à 11591 tonnes.

En renvanche, les produits pétroliers n’ont pas connu la même sévérité dans le repli des exportations avec seulement -1,6%, en raison de la poussée des expéditions de fuel lourd, en augmentation de 50,1%. Quant aux exportations des métaux non ferreux constitués des cathodes de cuivre et des lingots de zinc, elles ont enregistré une hausse de 32,4%. Pour ce qui concerne le ciment et autres produits non-métalliques, le gap observé est de 20663 tonnes en un an sur la même période. Comparées à décembre 2022, les exportations de produits ont rapporté 1 133, 270 milliards de FCFA en 2023 contre 1 409 489 milliards de FCFA un an plus tôt au Congo. Soit une baisse de 19,6%.

Malgré une baisse des approvisionnements en céréales de 72,1%, constituées principalement du blé et du riz, les importations des biens alimentaires au Congo se sont poursuivies tout au long de l’année, affichant une progression de plus de 12%. Si de manière globale, les importations ont connu une forte hausse 17%, l’on a cependant noté un recul de 43,1% des importations des produits pharmaceutiques, et de 1,4% des biens d’équipements.

Le Congo a importé 653 298 tonnes de produits alimentaires en 2023 contre 822 484 tonnes en 2022. Ainsi, bien que le niveau des importations ait baissé par rapport à l’exercice précédent, elles ont coûté plus chères qu’en 2022. En valeur, elles ont atteint 611,5 milliards de FCFA au deuxième semestre 2023 contre 550,5 milliards à la même période, l’année précédente. Ce qui, assure la direction générale des douanes et des droits indirects, est la conséquence de la hausse des prix des produits manufacturés dans le monde tout au long de l’année 2023.