Cet intérêt pour la culture du cacao au Cameroun n'est pas récent. Depuis plusieurs années, Domori travaille en collaboration avec la coopérative de Nkog-Ekogo (Centre), sous la direction d'Aristide Tchemtchoua, et souhaite élargir ce partenariat avec l'appui des autorités publiques. Plus de 170 tonnes de cacao sont transformées par l'entreprise italienne chaque année et elle se démarque par son approche novatrice. La chocolaterie a été la première à fabriquer uniquement du chocolat à base de fins de cacao, en accordant une grande importance à la qualité des ingrédients.

Domori a réinventé une recette ancienne, avec seulement de la pâte de cacao et du sucre, et offre une large sélection de chocolats gourmets pour la pâtisserie, la haute restauration et les commerces spécialisés.

Dans un contexte concurrentiel et face à des mesures visant à limiter ou interdire l'importation du cacao produit dans certaines conditions, le Cameroun a déjà pris des mesures pour maintenir sa compétitivité à travers le monde. L'objectif est notamment d'améliorer la qualité de sa fève et de diversifier ses partenaires. C'est ainsi que ces dernières années, des fédérations de chocolatiers et des manufactures de marque ont été accueillies au Mincommerce dans le cadre des collaborations commerciales. Cet engagement du Camerounais a été apprécié par les dirigeants de Domori, qui ont également promis de renforcer leurs liens avec le Cameroun et sa filière cacaoyère.

Créée en 1997, Domori est considérée comme l'un des principaux acteurs mondiaux dans la transformation du cacao fin, étant l'une des dix meilleures chocolateries du monde. A la fin des échanges, Giuseppina Piccigallo a présenté l'importance du soutien des autorités publiques camerounaises envers son entreprise.