Rasit Pertev, responsable  de la Banque mondiale pour le Tchad a d'ailleurs fait savoir que « la Banque mondiale et la SFI entendent soutenir les efforts du gouvernement du Tchad pour faire du secteur privé le moteur de la création d’emplois et de la transformation économique du pays». La publication du rapport de ces deux institutions du groupe de la Banque mondiale intervient alors que le Tchad fait face à des défis majeurs tels que l’insécurité alimentaire, la volatilité des cours du pétrole et le changement climatique.

Précisons que l’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la résilience des ménages pauvres et vulnérables par l’augmentation de la production agricole au Tchad. L’objectif spécifique est de fournir des intrants agricoles (semences certifiées de variétés adaptées au climat et des engrais) à environ 18.000 petits exploitants agricoles dont 60% de femmes et de jeunes dans les provinces de Mandoul, du Moyen Chari et de Salamat (voir carte). Les résultats attendus du projet sont : Environ 18.000 petits exploitants agricoles du Mandoul, Moyen Chari et Salamat ont augmenté leur production céréalière d’au moins 30 %, les technologies de gestion durable des terres et les nouvelles technologies de production agricole sont développées et adoptées par les producteurs cibles.